Chers amis,
Votre comité de lecture a le plaisir de vous offrir un numéro majoritairement consacré aux îles Sous-le-Vent.
Il commence par un article de Jean-Yves Meyer sur le tiare apetahi où l’on ne peut que rester saisi d’incompréhension devant le vandalisme de certains de nos contemporains qui détruisent par vanité et pour quelques piécettes, cette fleur sans pareille. Ces séquelles de la disparition des tapu et rahui, éclairent mieux que tous les discours, le sacré instauré jadis par les sociétés anciennes contraintes à veiller à tous leurs actes pour continuer à vivre et s’épanouir dans ces îles aux ressources restreintes. Et dire qu’ils furent traités d’insouciants ! … Que faire pour que la destruction s’arrête ?
Ensuite, Henri Theureau nous invite à entrer dans les mythes et légendes entourant le Temehani.
Puis nous suivons les archéologues Paul Wallin et Reidar Solsvik dans leurs fouilles à Maeva Huahine.
Et, avant de nous interroger avec Jean Guiart du cadre où il convient de situer l’Océanie, nous vous proposons un texte de Bernard Salvat qui, avec différents responsables de l’environnement et chercheurs, présente l’évolution de la réflexion sur la gestion des aires marines à protéger absolument du vandalisme individuel et collectif. C’est toute une culture qui s’est façonnée à partir des écosystèmes lagonaires incluant toute la terre ferme de nos îles. Hélas durant un temps, un temps trop long, des ingénieurs imposèrent la loi de leur ignorance.
Ce bulletin qui regroupe des études tant sur le patrimoine matériel qu’immatériel participe à insister encore sur le lien existant entre ces domaines inséparables.
Au mois de mai, nous avons tenu notre assemblée générale et nous vous en présentons les bilans moral et financier pour 2007, le budget prévisionnel 2008 ainsi que les résolutions.
Chers membres, ainsi vous savez ce qui est fait de vos cotisations, comment votre Conseil d’administration et le Comité de lecture continuent, avec vous, le défi lancé il y a 91 ans de la sauvegarde du patrimoine polynésien.
Bonne lecture
Simone Grand